Brésil : LES POSSÉDANTS L’EMPORTENT AU CONGRÈS DES CORROMPUS, par François Leclerc

Billet invité.

L’alliance des milieux d’affaires brésiliens et des députés corrompus a dans l’immédiat sauvé le président Michel Temer d’une inculpation et d’un procès devant la Cour suprême pour corruption passive. Une majorité plus large que prévue de 263 députés a éteint l’action entamée par le procureur-général Rodrigo Janot, alors que 172 votes sur 531 suffisaient, les deux-tiers des voix étant nécessaires pour poursuivre l’action engagée.

NETTOYAGE AU KARCHER AU BRÉSIL, par François Leclerc

Billet invité.

La société brésilienne va-t-elle parvenir à se débarrasser de la gangrène de la corruption qui la ronge ? Débusqué il y a trois ans, le tentaculaire scandale Petrobras continue de secouer le monde politique qui craint désormais une seconde vague de nouvelles révélations. Les dirigeants de ce géant du pétrole, qui sont nommés par le pouvoir, ont financé les caisses noires des partis politiques et de leurs plus influents responsables, via un cartel illicite des grands groupes du BTP à qui ils confiaient des contrats en sous-traitance.

LA CORRUPTION À LA BRÉSILIENNE SUR LA SELLETTE, par François Leclerc

Billet invité.

De sourde, la guerre qui oppose les magistrats brésiliens de l’enquête « lava jato » (lavage express) aux dirigeants politiques corrompus est brusquement devenue ouverte. Ces derniers font preuve ces jours-ci d’une extrême nervosité à l’approche d’un accord de collaboration entre la justice et les responsables du géant du BTP Odebrecht, dont le PDG est détenu en prison. Contre des remises de peine, ceux-ci seraient prêts à parler et à impliquer dans des délits de corruption des dizaines d’élus, qui cherchent à tout prix à arrêter l’enquête.

Corruption : LE LAIT DÉBORDE DE PARTOUT, par François Leclerc

Billet invité.

L’exemple doit venir d’en haut, et les dirigeants espagnols n’y faillissent pas. Il n’y a que du beau linge impliqué dans le nouveau scandale qui secoue la société espagnole, dont un ancien directeur général du FMI, Rodrigo Rato. Précédemment ministre de l’économie et pilier du Partido Popular de Mariano Rajoy dont il avait failli prendre la place, il est présentement conseiller de plusieurs grandes entreprises.

Avec quatre vingt-six personnalités du monde politique et syndical et des milieux d’affaires, membres des conseils d’administration des caisses d’épargne espagnoles – les Cajas – Rodrigo Rato a été pris la main dans … Lire la suite